Du 6 au 26 juin
La Polynésie… Ce nom fait rêver, on a tous en tête ces paysages de carte postale … Ce séjour est le seul que nous avons organisé quasiment de A à Z avant notre départ compte tenu des prix et des contraintes de transport entre les îles. On a tellement fantasmé sur ces îles qu’on aurait pu être déçus. Mais non, en Polynésie, la réalité rejoint le rêve…
Déjà c’est très particulier car nous décollons le 7 juin d’Auckland pour arriver le 6 juin à Papeete. La magie opère déjà !
Nous avons d’abord une escale de 2 nuits à Papeete, on se prend un coup de chaleur et dans cette ville désordonnée et moite, on est déjà séduit par la gentillesse des polynésiens et le sympathique tutoiement systématique.



Notre première destination est Maupiti. C’est une des plus petites îles de l’archipel polynésien dont le lagon a la particularité de n’avoir qu’une seule passe ( = un passage pour les bateaux dans le récif de corail). Les courants peuvent être forts, le lagon est comme une grande baignoire qui se remplit par les vagues qui passent au-dessus du récif et dont l’évacuation se fait par la passe.

L’accès en bateau peut donc être un peu épineux, et même si désormais on peut venir sur l’ile via le minuscule aéroport qui se trouve sur un des motus (= ilot) de l’ile, l’approvisionnement de l’ile est compliqué, il y a un bateau par mois. Au moment de notre séjour, il a déjà quelques jours de retard les conditions météo sont trop compliquées pour qu’il passe. Du coup, sur l’île en dehors du poisson abondant du lagon, c’est un peu la dèch pour les autres produits.
Il n’y a pas d’hôtel sur l’île seulement des pensions et là, grâce à Caro et Hervé qui nous ont filé le plan, on a pu réserver bien à l’avance dans le meilleur spot de l’ile chez Alain et Nyaung qui proposent 2 farés à même la seule plage de Maupiti en face d’un motu qu’on peut atteindre en marchant dans l’eau cristalline. Non seulement les farés sont confortables, mais la situation est idyllique. Maupiti sera probablement élu meilleur spot de notre voyage.







Le 1er jour, on commence sur les chapeaux de roue: départ sur un des motus pour participer à un four polynésien, repas typique cuit dans la braise sous le sable dans les feuilles de bananiers avec des mets exquis : poisson cru, Uru le fruit de l’arbre à pain base de l’alimentation polynésienne, bénitier… Repas qui se termine par des olympiades de lancer de noix de coco.








Le reste du séjour s’écoule, on a pas le temps de s’ennuyer, nos hôtes mettent à disposition un arsenal d’activités : vélos, paddle, kayak, pirogue, pétanque, matériel de pêche, cueillette des fruits dans le jardin, jeux de société dont le Monopolynésie, avec lequel les enfants deviennent incollables sur les îles des différents archipels polynésiens.

Nyaung nous initie à différentes techniques de pêche


Une petite ascension à la limite de l’escalade nous emmène au sommet de l’ile pour contempler dans une vue à 360 cet écrin de beauté.
Nous faisons une petite excursion snorkeling sur le site de « nettoyage » des raies manta que Dam revisite le lendemain en plongée (impossible pour moi, j’ai un petit rhume qui m’empêche de décompresser, le comble après 1 mois d’hiver en Nouvelle-Zélande)

Les 6 jours que nous passons ici sont définitivement trop courts, on aurait bien aimé prendre nos habitudes dans cette ile à l’ambiance paisible, où ce n’est pas toujours simple de trouver à manger et où les habitants sont dans la pleine effervescence de la préparation de Hueva, la fête qui dure tout le mois de juillet (les Polynésiens aiment vraiment faire la fête


Nos voisins un couple de canadien ont tout compris : ils réservent le faré 6 semaines par an et connaissent tout le monde.
Cet endroit est juste un petit paradis, ce n’est pas pour rien que tout est booké pour 2018, que la moitié de 2019 est déjà réservé, et il y a déjà des demandes pour 2020…
Nous quittons avec regret Maupiti…
mais le rêve continue avec 4 jours à sillonner les îles en bateau (Raieta, Taaha, Bora Bora)





Nous terminons notre séjour par 5 jours à Mooréa, l’ile en face de Tahiti, dans un faré tenu par Fabi, une française
Balades dans l’ile, sortie en kayak, snorkeling, encore une fois on ne s’ennuie pas et on prend plein les yeux.

Le club de plongé juste à côté est très sympa et nous faisons 2 sorties avec eux : la 1ere pour faire baptême de plongée pour Coline, 3e plongée d’Hadrien, petite initiation à la bouteille pour Clément et la seconde pour une plongée à l’extérieur du lagon pour les parents pendant que les enfants sont gardés au club. Requins pointe noir et tortues sont bien là mais nous manquons le rdv avec les requins citron…



A défaut d’être encore là pour le Heiva, On assiste aussi à un spectacle de danses traditionnelles polynésiennes qui retrace l’épopée de ces impressionnants polynésiens qui, mine de rien avec leurs petites pirogues, avaient conquis tout le pacifique de la Nouvelle-Zélande à Hawai en passant par l’Ile de Pâques.
Que nous découvrons au prochain épisode !


Ah la la !!! Ca donne vraiment envie !!
Formidable !
Des souvenis e barre !
Dingue!!!!